démarche
Dans mon travail multidisciplinaire j’explore la manière dont l’histoire de l’art, l’identité et le design sont mêlées aux histoires personnelles.
Durant mon parcours je réalisais des installations in-situ, souvent éphémère, en utilisant des supports et matériaux les plus divers, vêtement, carton, papier, son, etc., pour revenir essentiellement à la céramique depuis 2019.
Dans mes sculptures le corps est souvent présent par son empreinte, sa copie surdimensionnée, le détournement ou par son absence même.
Je mets en scène le contraste entre le bois brut, que je glane dans la forêt et la terre et la porcelaine que j’emploi pour créer mes sculptures. La corporalité du bois devient, se transforme en une partie du corps humain ou animal en dévoilant à la fois une dimension vulnérable et résistante.
Dans la série des « Décollations » les cols/fraises représentent à la fois une accessoire de mode mais également un outil de dissimulation aux parures délicatement travaillées, les collerettes, capes et autres accessoires précieux
s’opposent à la rugosité des écorces et aux formes sinueuses du bois. A la manière des vanités elles sont une évocation à la fragilité de nos existences.
Durant cette résidence, je continuerais mes recherches autour de la relation terre/porcelaine et le végétal dans sa forme et sa matière sauvage. Je construits à l’intérieur de cette relation des sculptures qui font émerger des éléments relatifs à des costumes, des accessoires, liés à des époques différentes.